ABDOU dit quoi de nef ???
je vous souhaite une très bonne navigation .
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Vers une meilleure détection des armes nucléaires
Devant la multiplication des scénarios catastrophes impliquant des armes nucléaires, liée aux attentats du World Trade Center en 2001, le développement de nouvelles méthodes de détection de matériau nucléaire et, par extension, de potentielles armes nucléaires devient indispensable. Depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001 sur le World Trade Center, la paranoïa s'est emparée des plus hautes sphères du pouvoir dans de très nombreux pays. Ainsi, elle a conduit les autorités compétentes en charge de la sécurité intérieure et de la défense nationale à envisager les scénarios les plus sombres. Sont concernées, en première ligne, les armes nucléaires, dont la détection par un dispositif aisément transportable est loin d'être aisée. Les chercheurs de l'université Northwestern, près de Chicago, ont mis au point de nouveaux Semi-conducteurs pouvant aider à la détection de matériau nucléaire, et par extension d'armes nucléaires telles qu'une « bombe nucléaire dans une valise », assure Mercouri G. Kanatzidis, qui a dirigé l'équipe de chercheurs. Les rayonnements à fréquence élevée (gamma ou X) nnements à fréquence élevée (gamma ou X) sont plus difficiles à repérer, moins ionisants mais plus pénétrants. Leur méthode, appelée « réduction dimensionnelle », fait intervenir des semi-conducteurs conçus avec des éléments lourds du tableau périodique. Les rayons gamma peuvent traverser la plupart des matériaux tout en restant indétectables, ce qui n'est pas le cas, par exemple, du mercure, du thallium, du sélénium ni du césium. Pourtant, ces éléments ont de nombreux électrons mobiles, l'excitation causée par les rayons gamma devenant alors difficile à repérer. Pour pallier ce problème, les chercheurs ont mis au point deux semi-conducteurs, mais de structure cristalline, immobilisant de fait les électrons, et rendant alors visible et aisément détectable le passage d'un éventuel rayonnement gamma, grâce à l'excitation de ces électrons. Fonctionnant à température ambiante, ce procédé pourrait aussi être utile dans le domaine biomédical, pour améliorer par exemple les techniques d'imagerie médicale. Par Rahman Moonzur
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Gaz de schiste : l'industrie pétrolière « déçue » par l'abrogation des permis
L'industrie pétrolière s'est dite "déçue" par l'abrogation des permis d'exploration des gaz de schiste qui prive la France d'"une ressource potentielle importante", a déclaré mardi son principal porte-parole.
"Nous sommes déçus parce que ça nous prive de la possibilité d'aller explorer et d'évaluer les gaz de schiste dans notre pays", a déclaré à l'AFP Jean-Louis Schilansky, le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). "Ca ferme la porte, on l'espère provisoirement, en tout cas ça ferme la porte. Or on importe 99 % du pétrole qu'on consomme et 98 % du gaz, donc on se prive d'une ressource importante", a-t-il ajouté.
Le gouvernement français a décidé lundi d'abroger les trois permis de recherche de gaz de schiste accordés à Total et à l'américain Schuepbach dans le sud de la France, une victoire pour les opposants mobilisés depuis des mois contre la technique contestée de la fracturation hydraulique.
Ces trois permis d'exploration étaient ceux parmi les 64 accordés en France qui visaient exclusivement les gaz de schiste, les autres ne visant plus que les hydrocarbures conventionnels sans fracturation.
"Un permis c'est un contrat, donc le fait de l'abroger pour une raison ou une autre ça ouvre potentiellement les voies d'un recours", a souligné M. Schilansky, en rappelant que Total avait renoncé à la fracturation.
"Mais ce que nous regrettons le plus c'est qu'on n'ait pas la possibilité de travailler avec les pouvoirs publics et les collectivités locales pour améliorer les conditions d'exploitation. On ferme la porte avant même de savoir, en raisonnant par analogie avec les États-Unis et sur la base d'impressions ou d'émotions", a-t-il estimé.
La France, devenue en juillet le premier pays à interdire la fracturation hydraulique, est aussi avec la Pologne le pays européen avec le meilleur potentiel d'hydrocarbures de schiste.
Les États-Unis ont développé en masse l'exploitation des gaz de schiste à la faveur de techniques nées il y a quelques années. Cela a rendu le gaz bon marché outre-Atlantique, mais des pollutions ont été dénoncées du fait de la fracturation. Celle-ci consiste à fracturer la roche en grande profondeur avec un mélange d'eau, de sédiments et de produits chimiques projeté à haute pression, afin de libérer les hydrocarbures.
(Source et crédit photo : AFP)